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Si vous vous intéressez à l’hypnose pour maigrir,
c’est que vous avez bien compris que les régimes
et rééquilibrages alimentaires ne marchent pas pour vous.

Et vous avez compris que ça ne marche pas parce que
vous avec un comportement « bizarre » avec la nourriture.

La plupart du temps, vous arrivez à bien manger.
Mais parfois vous mangez compulsivement,
sans réussir à vous contrôler.

Vous avez déjà tout essayé pour maigrir,
pour vous débarrasser de ce comportement qui vous gâche la vie.
Mais il n’y a rien à faire.
A chaque fois, les compulsions alimentaires reviennent toujours.

Vous sentez que votre problème n’est pas assez « psychologique »
ou grave pour consulter un psychologue.
Et en même temps vous sentez que ça n’est pas qu’une question de volonté. 

C’est comme si vous aviez une autre personne en vous qui vous force à manger.
Vous ne pouvez pas résister.

Du coup… vous vous dites que perdre du poids avec l’hypnose est votre dernière chance.

Mais est-ce que ça marche ?

Est-ce qu’on peut réellement maigrir grâce à l’hypnose ?

Pour répondre à cette question, nous avons interrogé 5 femmes
(dont une hypnologue) qui ont déjà essayé l’hypnose pour perdre du poids. 

Voyons ensemble leurs témoignages pour essayer de comprendre un peu mieux cette méthode.
Ensuite, nous parlerons de ces compulsions alimentaires que vous vivez.

Hypnose pour maigrir : 4 témoignages de patientes

Témoignage N°1

Après avoir été dans l’anorexie, je me suis retrouvée à avoir des compulsions alimentaires.
Sophrologie, psychologie, au bout de deux ans, ne voyant pas d’avancée,
j’ai décidé d’essayer l’hypnose, car j’avais lu pas mal de choses sur le sujet.
Je me disais que c’était peut-être le moyen de faire sortir des choses de mon inconscient.

Le professionnel que j’ai contacté m’a suivi pendant plusieurs mois,
à raison d’une séance toutes les 3 semaines environ.
J’avais un peu d’appréhension à essayer, en me disant que j’aurais peut-être des sensations inhabituelles,
mais cette peur m’est vite passée quand j’ai vu que rien de spécial ne changeait pour moi.
Mais j’y croyais, je persévérai dans cette voie car je voulais y croire,
et puis je me sentais un peu endormie après les séances, c’est bien que ça devait marcher non ?
On me faisait imaginer des scènes, projeter ailleurs, je n’ai jamais eu la réelle sensations d’être hypnotisée,
mais d’un autre côté, je ne sais pas si c’est normal ou pas.

Avant et après l’hypnose, nous échangions sur mes ressentis.
Je me souviens dire que je sentais mes crises diminuer, et c’était vrai,
car j’avais tellement peur de devoir avouer faire X crises et me sentir
jugée que cela m’empêchait d’en faire sur le moment.
J’admets ne pas avoir été complètement honnête parfois en amplifiant des effets, réduisant mon nombre de crises.
J’omettais aussi de dire que je faisais généralement une crise avant de me rendre à la séance, sur la route.
Peut-être que ce n’était pas le moment pour moi,
que je n’étais pas prête à vraiment faire face et assumer ce que je vivais.

Quoiqu’il en soit, la personne que j’allais voir me donnait des conseils « autres »,
et ce n’est qu’aujourd’hui, en y repensant que je m’en rends compte.
Le gluten était le mal pour ce professionnel,
il me disait de le supprimer de mon alimentation car c’était ça qui me faisait grossir, qui engendrait mes crises.
Il m’a conseillé des produits diététiques à manger lorsque j’avais envie de criser.
J’en ai acheté, mais les paquets y passaient en entier au final.
Il me disait aussi de trouver un fruit ou légume, aliment peu calorique, à
manger en cas de crise pour atténuer les effets,
comme si on pouvait contrôler comme ça…
Au bout d’un certain temps, ne voyant pas d’effet, j’ai décidé d’arrêter,
cela coûtait cher, et je devais bien admettre ne pas me sentir réceptive.
Ce fût une déception, un échec pour moi,
mais avec le recul ça ne m’a rien apporté, alors j’ai bien fait d’arrêter.

Témoignage N°2

Durant les deux années que j’ai vécues à Paris, mes troubles alimentaires se sont aggravés.
Cela faisait plusieurs années que j’alternais des phases de restrictions à des périodes de compulsions avec vomissements.
A Paris, un cercle vicieux s’est installé : chaque soir, je dévorais sans faim jusqu’à me rendre malade.
J’étais très seule, et il m’arrivait d’annuler les rares occasions de sorties que j’avais
pour pouvoir passer mes soirées avec ma brioche aux pépites de chocolat. 

Dans mon métier, j’aide les gens à aller mieux et j’étais moi-même totalement dépendante de la nourriture.
Ce constat était extrêmement difficile à admettre et je me sentais coupable, incompétente.
Dans mon entourage professionnel, j’entendais souvent dire que l’hypnose était la solution miracle pour soigner la boulimie.
J’ai fait appel à une hypnothérapeute avec beaucoup d’espoir. 

Les séances d’hypnose m’ont permis de lâcher prise.
De prendre conscience du contrôle permanent que j’avais sur mon alimentation
et à quel point celle-ci était en lien avec mon mal-être, ma culpabilité.
Les séances portaient sur l’amour de mon corps, le lâcher prise, la bienveillance envers moi-même.
Cela m’a beaucoup apporté, sans pour autant guérir mes compulsions.
J’attendais de l’hypnose qu’elle soit ce remède miracle,
que ça mette en off la petite voix dans mon cerveau qui me faisait me jeter sur la nourriture.
Voilà l’erreur que j’ai faite et que beaucoup de gens qui consultent des hypnothérapeutes font :
penser que c’est une solution rapide qui ne leur demandera pas de faire un travail en profondeur,
sur leurs émotions, sur leur comportement, sur le manque profond d’amour de soi, en autres.

Ce qui m’a aidée, aussi, c’est le fait de ne plus être seule face à mes comportements.
Et finalement, au début, peu importe le type de thérapie,
rien que le fait d’être à deux, de faire alliance avec un professionnel, ça aide.
Je recommanderais cependant de faire appel à un professionnel qui connait les TCA,
pour ne pas tomber dans le piège : « je vais vous couper la faim grâce à l’hypnose, vous allez maigrir ».  
Un professionnel informé fera travailler des thèmes beaucoup moins ciblés sur la nourriture
tels que l’amour de soi, la restriction cognitive, la confiance en soi etc. 

L’hypnose est un formidable outil pour prendre conscience de certaines choses,
ça nous donne des clefs pour faire ce travail.
En sortant des séances, je me sentais très relaxée et surtout très lucide sur la situation,
j’avais un sentiment de liberté, de clarté : j’avais l’impression de savoir comment guérir enfin.
Deux jours après, je compulsais de nouveau.
Avec le recul, je me rends compte que c’était seulement le début.
Je ne regrette pas, mais encore une fois : l’hypnose n’est qu’un outil,
et non pas un tour de magie qui va effacer des années de relation toxique avec la nourriture du jour au lendemain. 

Témoignage N°3

Toute petite je souffrais déjà de troubles alimentaires.
Pour moi la phrase « A table » était une punition.
Mes parents à l’époque où il n’ y avait pas encore de micro onde me gardaient des heures à table.
J’avais pour habitude de stocker la nourriture dans les joues ou de les cacher dans les poches.
A l’âge de 18 ans, l’effet inverse s’est produit.
Une boulimie de sucre, de mal bouffe s’est ancrée en moi pour ne plus me quitter.

Après différents médicaments j’ai tenté différentes choses pour me sortir de ce carcan.
Notamment l’hypnose. Les séances en elle même ont été bluffantes.
A raison d’ une séances par semaine pendant un mois
puis espacée tous les 15 jours puis tous les mois pendant un trimestre.
Ce que j’ai ressenti était proche de ce que l’on voyait dans les émissions télévisées,
mais malheureusement le résultat n’a pas été concluant sur le long terme.
Sentiment de bien être pendant la séance,
puis une sorte d’amnésie du sucre en déambulant dans les magasins n’auront hélas pas duré.
Je peux dire qu’au bout de quinze jours sans séance mes pulsions sont revenues (toujours au moment des règles ou de l’ovulation).

Je n’ai pas réellement senti de différence hormis le jour même de la séance ou lendemain.
Toutes les autres techniques utilisées comme l’acupuncture par exemple ou la naturopathie n’auront pas fonctionné non plus.
Cette boulimie de sucre est une sorte de pansement chimique dans les moments de mal être, de souffrance.
Un refuge. Un accompagnement sur plusieurs années a été réalisé chez une psychologue sans succès non plus.
Aucune thérapie n’a été ce jour efficace et je cherche encore aujourd’hui à me débarrasser de cette dépendance compulsive.

Témoignage N°4

J’ai toujours eu une relation assez compliquée avec la nourriture,
avec des compulsions et une grosse attirance pour le sucré.
Parmi les différentes choses que j’ai essayées (rééquilibrage, ayurveda, jeune intermittent, acupuncture …),
l’hypnose était un peu mon dernier espoir. 

J’ai fait deux séances que j’ai trouvées très culpabilisantes
(« tout ce gras qui se répand en vous », « ce sucre qui vous écœure »),
mais après la séance, miracle : plus de compulsions de sucre !
Seulement cela ne dure que 5 à 6 jours au maximum, avant de revenir exactement comme avant.
J’ai vite compris que ça ne pouvait pas être une solution durable  et j’ai laissé tomber. 

Maigrir avec l’hypnose : témoignage d’une hypnologue

Etant hypnologue, j’ai souvent des demandes de séances pour perdre du poids.
Je ne les traite jamais comme telle, l’hypnose peut permettre de débloquer les comportements
mais à mon sens n’est pas une baguette magique.
Il faut un investissement total du sujet.

Cependant comme je le constate souvent, calmer la relation à la nourriture est un long chemin.
Souvent nous trouvons en séance de nombreuses causes de ces prises de poids :
relations toxiques ou gestion émotionnelle ou tellement d’autres situations.
Chaque histoire est différente. Mais la souffrance liée à ce poids est la même.
Du coup j’obtiens de bien meilleurs résultats en accompagnant mes patientes vers un mieux-être.
Vers une meilleure acceptation de soi.
Je les aide à se respecter d’avantage et à ne plus se maltraiter,
à trouver les ressources en elles.

Travailler sur une meilleure acceptation et un mieux-être permet d’apaiser la situation. Trouver plus de sérénité.
L’hypnose et l’auto-hypnose sont des outils fabuleux,
mais travailler sur ces problématiques nécessite un support autre
et c’est en cela que l’alimentation intuitive est idéale par exemple.

Notre avis sur l’hypnose

La plupart des femmes s’intéressent à l’hypnose pour maigrir.
Sans se rendre compte que le réel problème est : leurs compulsions alimentaires.

Résultat, elles pensent que l’hypnose est une solution miracle pour faire disparaitre
d’un coup de baguette magique des années de compulsions alimentaires.

Nous pensons que l’hypnose est un outil comme un autre (méditation, psychothérapie, sophrologie etc.) pour prendre du recul et lâcher prise.
Pour devenir plus flexible mentalement, et moins perfectionniste.

Ces outils nous permettent de prendre conscience de notre mauvaise relation avec la nourriture,
notre corps, notre mauvaise estime de nous-même, et de nos comportements alimentaires.

Mais, comment soigne-t’on nos comportements alimentaires ?
Quoi faire pour ne plus manger de manière compulsive ?

Pour ça, il faut faire la paix avec la nourriture et notre corps.
Et c’est là qu’intervient l’alimentation intuitive.

L’alimentation intuitive est une thérapie complète qui a pour objectif de nous réconcilier avec la nourriture et notre corps.
On va réapprendre doucement à manger naturellement.
Et pas de manière obsessionnelle, compulsive ou émotionnelle.

L’alimentation intuitive est un travail de fond.
Sur notre vision de la nourriture et de notre corps.
Sur la vision de nous-même.
Notre estime de nous, notre confiance en nous.

C’est une thérapie complète.

Et certains outils (comme la méditation) peuvent effectivement faciliter cette thérapie en nous aidant à : 

  • être plus flexible mentalement,
  • avoir de la compassion envers-nous même,
  • lâcher prise